"Domicilium Orbis Terrarum" ou comment Rome devient capitale

International audienceIt would be inadequate to explain Rome as a capital only basing the analysis on urban planning, political supremacy or collective imagination. The way the roman power rules the empire and the occupied territories creates linkages, defines hierarchies and, as a matter of consequence, generates the status of Rome as capital. The urban landscape of Rome with various monuments is the result of this supremacy and the product of ideological models. Major steps are the Social War and its consequences in terms of citizenship, the Caesar’s urban program with hellenistic references, and the Julio-Claudian and Flavian periods creating a city of memories and wonders.Le statut de capitale, qui, pour Rome, semble l’évidence, ne peut pas s’expliquer uniquement en s’appuyant sur l’urbanisme, pas plus que sur le politique ou l’imaginaire. Ce sont les formes de domination du territoire qui font la capitale en définissant les liens qui unissent la cité à celui-ci et les hiérarchies qui en découlent. L’expression monumentale qu’on donne à cette suprématie et qui se lit dans la structuration de l’espace urbain trouve alors dans l’imaginaire ses références et ses modèles. Les principales étapes correspondent aux conséquences de la « guerre sociale », au programme césarien, nourri de références hellénistiques, et à l’impact de l’idéologie julio-claudienne qui met en place un paysage mémoriel dont héritent les premiers Flaviens et qui va conduire à faire de la capitale une « cité des merveilles »